Le Groupe

KEZAKO? - Historique - Saints Patrons

Kézako?

Le scoutisme est un mouvement de jeunesse, dont l'ambition est d'aider les enfants, puis les jeunes, à devenir des femmes et des hommes libres, responsable, utiles et heureux, selon la méthode éducative imaginée par Baden Powell. On compte aujourd'hui environ 38 milllions de scouts dans le monde. Les Scouts Unitaires de France (SUF) sont une association catholique française de scoutisme

Les jeunes sont répartis en fonction de leur âge dans les diverses unités :

  • De 8 à 12 ans, les filles sont jeannettes à la Ronde et les garçons sont louveteaux à la Meute.
  • De 12 à 17 ans, les adolescentes sont guides à la Compagnie et les adolescents sont éclaireurs à la Troupe.
  • De 17 à 20 ans, ils deviennent guidés ainées au Feu et routiers au Clan.
  • Et dès 18 ans, ils peuvent devenir chefs et cheftaines engagés auprès des jeunes dans l'encadrement des unités.

  

   8 à 12 ans    12 à 17 ans    17 et plus 
Encadrement 3-4 cheftaines

3-4 cheftaines à la compagnie
3-4 chefs à la troupe

Un chef de clan
Une cheftaine de feu

Moteur de la pédagogie Le jeu

Le jeu

Le service et l'aventure

Fonctionnement En meute/ronde.
Les jeunes sont répartis en sizaines de 6

Principalement en patrouilles/équipes de 7

En clan/Feu et individuellement

Durant l'année Une réunion par mois et un weekend par semestre

Un weekend par mois en troupe/compagnie ou en patrouille/équipe.
Un camp de Pâques de 4 à 7 jours

 Des activités régulières de service
Camp été 1 semaine à moins de 100km 3 semaines en France 1 ou 2 semaines en France ou à l'étranger

 

Historique

La plus ancienne date que nous trouvons de la Troupe se situe en Juillet 1925 où pour la première fois au cours de la colonie de vacances qui avait lieu à Créances (près de Coutances), on pense à fonder une troupe scoute au Collège Albert de Mun. Ensuite, 8 décembre 1925, nous lisons dans le bulletin : « un service d’ordre impeccable était assuré par la troupe scoute en formation au Collège ». Le 28 février 1926 on lieu les premières promesses et, enfin la date historique du 28 mars 1926 où le Général Guyot de Salins, alors Chef scout, vient affilier la Ière Nogent sur Marne à l’association des Scouts de France. Au cours de cette cérémonie, il dira : « Une troupe de collège secondaire n’a de raison d’être que si elle est une pépinière de chefs ». Il y avait, à ce moment-là, trois patrouilles :

- les Elans, CP : Paul Petit, plus tard Ier Vicaire à la Trinité 

- Les Aigles, CP : André Vitrau devenu préfet de la division Gerson 

- les Tigres, CP : Jean Vatier devenu directeur de l’hôpital de Garches.

Période SDF 1926-1950

Baden PowellPremier Grand camp en Alsace en 1927 où les souvenirs de la guerre de 14 sont encore vivaces. Nous lisons : « Nos dernières étapes nous ont fait connaître un peu ce que fut la Grande Guerre. Nous avons vécu des heures héroïques, bien capables d’affermir notre idéal de générosité. »

En 1928, la troupe s’agrandit : Naissance des Mésanges, CP : Paul Daguin. Un rallye de 4000 scouts à Bagatelle sous la présidence du maréchal Lyautey. La troupe se classe troisième en secourisme. Notons aussi les premiers essais de meute avec un mouvetier Roger Pacot, puis avec la cheftaine Boutroux. En mars la création d’un comité de parents « afin, disait la circulaire, de créer une liaison plus étroite entre les familles et la troupe, et entre les familles elles-mêmes ». Finalement la meute prend corps en 1930 avec les cheftaines Petit et Typhaine. Elle sera affiliée en fevrier 1931. L’abbé Houdard prend contact avec la troupe et en devient l’aumônier.

En Mai 1935, la route est créée par Jacques Regnier, Philippe Bitterlin et Claude Vallot. Le 21 décembre : 10e anniversaire de la fondation de la Troupe et naissance de « FLAMBE », journal de troupe. Anniversaire qui sera célébré au collège en février suivant, au cours d’une séance brillement réussie. En juillet 1936, au pays basque, c’est le premier départ routier avec pour protagoniste Jacques Regnier. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, le groupe se complète et prend forme : l’aumônier de groupe étant l’abbé Jeanjacquot, l’aumonier du clan l’abbé Ancel. A la troupe, formation de la pat des mouettes : CP Louis Perret. Le 30 Mai 1946, le 20e anniversaire de notre fondation .Et le même jour, c’est l’affiliation de la IVe Nogent. 1948 : l’abbé Cuche devient Aumonier, et le 8 décembre, c’est la bénédiction du nouveau local par Mgr Leclerc. 1950 :Au cours de sa première visite au Collège, Monseigneur Feltin bénit plusieurs promesses de nos scouts.

En 1964, la direction des Scouts de France propose aux groupes une réforme de la branche éclaireur (les garçons de 12 à 17 ans). La nouvelle pédagogie scinde la Troupe en deux : d’une part, les pré-adolescents de 12 à 14 ans les " Rangers ", en chemises bleue, (à nouveau appelés " Scouts " aujourd’hui), d’autre part, les adolescents de 14 à 17 ans (les " Pionniers ", en chemise rouge). L’aventure dans la nature, la B.A., le système de progression (les classes et les badges) sont abandonnés au profit du projet de chantier et d’une culture citadine. En 1966, les Guides de France adoptent en grande partie la réforme pédagogique et structurelle des Scouts de France, en scindant les Guides en " Aventures " et " Caravelles ".

De 1964 à 1970, les méthodes " Pionniers-Rangers " et " Unitaires " (une seule pédagogie entre 12 et 17 ans) coexistent au sein des Scouts de France. Ce n’est qu’en avril 1970 que les Scouts de France imposent la nouvelle méthode. En 1971, après plusieurs tentatives avortées de dialogue avec les dirigeants des Scouts de France, une vingtaine de groupes s’associent pour inventer les S.U.F. Le samedi 10 septembre 1972, c’est la création du groupe SUF de Nogent.

S’ensuit alors une restructuration du groupe : En 1979, ouverture d’une meute 4e Nogent et d’une route SUF.

En 1983, les Jeannettes et les Guides, initialement à Albert de Mun avec le reste du groupe, déménagent rue Guy Mocquet. 3 équipes existent alors : Panthères, ratons-laveurs et Castors. Le 17 septembre 1985, les SUF partent d’Albert de Mun. Le groupe, anciennement « Groupe Albert de Mun » prend le nom de « Groupe Ste Jeanne d’Arc ». Création de la troupe marine : 2 patrouilles Narval et Goëland (9 scouts) et de l’Info-troupe, journal de Troupe mensuel, par Bruno Coannet. Reprise de kraal le journal de groupe. En 1992, formation d’une Meute 2e.

En 1994 : Création de l’association des Parents, anciens et Amis du groupe SUF de Nogent (ASUFN) Président : Nicole Lunot. Ouverture de la patrouille Libre de l’aigle. Essai d’ouverture d’une troupe Ve Nogent/St Mandé. Le 15 juillet 1996, les guides et jeannettes quittent Guy Mocquet pour rejoindre le « mille-clubs » au bord de la Marne. En 1998, reprise de l’Info-troupe par Ludovic Chapuis. En 1999, jumelage du groupe avec le groupe Suisse la Roselière à Yverdon. La maison sur l’île au loup, local de troupe, brûle entièrement durant l’été. La totalité du groupe se trouve désormais au « mille-clubs » à côté de la chapelle Ste Marie du Val.

La branche aînée
  • La branche aînée connaîtra son heure de gloire avec l’ouverture du feu Ste Anne en 1990 et le pélerinage du clan, composé de 9 routiers à Czestochowa en Pologne.
  • Le feu est composé de 5 guides, la cheftaine est Isabelle Chapuis.
  • Réouverture de Ranger et Mini jupe (l’ancêtre du Dim-up et chaussette de laine) le journal des aînés.
  • En 1992, le clan partira au Liban puis au Maroc en 1993.
  • En 1994, le clan sera composé de 13 routiers avec 2 équipes.
  • En 1997, le feu Ste Anne devient le feu Ste Louise de Marillac, Projet de partir au Vietnam pour le clan alors composé de 4 routiers.
  • Après un passage à vide le clan est reformé en 2003 avec 5 routiers et un camp en Egypte pendant 3 semaines.
  • Cette même année le feu est scindé en deux avec d’un côté le feu Ste Louise et de l’autre le feu Ste Catherine de Sienne.
  • Le clan st Louis est parti en Roumanie en 2005.

Les Saints patrons

Sainte Jeanne d’arc (1412-1431)

Jeanne d'Arc Sainte Jeanne d’Arc montre une fois de plus, et d’une manière particulièrement éclatante, deux choses : combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu’Il Se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l’accomplissement des plus grandes choses.

Jeanne d’Arc naquit à Domremy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412 ; ses parents, Jacques d’Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l’Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle approchait souvent du tribunal de la pénitence et de la Sainte Communion ; tous les témoignages contemporains s’accordent à dire qu’elle était "une bonne fille, aimant et craignant Dieu", priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d’elle : "Je n’ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n’y a pas sa pareille dans toute la paroisse." 

La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu Se souvint de Son peuple, et afin que l’on vît d’une manière évidente que le salut venait de Lui seul, Il Se servit d’une humble fille des champs. Jeanne avait treize ans quand l’Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent ; l’Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien. 

Jusqu’ici la vie de Jeanne est l’idylle d’une pieuse bergère ; elle va devenir l’épopée d’une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims. 

Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l’apothéose du martyre : elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s’échappa de son corps sous la forme d’une colombe, et son coeur ne fut pas touché par les flammes. 

L’Église a réhabilité sa mémoire et l’a élevée au rang des Saintes. Jeanne d’Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 mars 1922. 

Saint Louis de France (1215-1270)

Saint LouisSaint Louis fut baptisé à Poissy, et en conserva toujours religieusement le souvenir, car plus tard il signait ordinairement Louis de Poissy, marquant par là qu’il estimait la grâce du baptême comme son plus glorieux titre de noblesse. Sa mère, Blanche de Castille, voulut le nourrir elle-même. Tout le monde connaît la belle parole de cette grande reine : "Mon fils, je vous aime après Dieu plus que toutes choses ; cependant, sachez-le bien, j’aimerais mieux vous voir mort que coupable d’un seul péché mortel." 

Élevé à une telle école, le jeune Louis montra dès son enfance les grandes vertus qu’il devait faire éclater sur le trône, l’égalité d’âme, l’amour de la justice et une tendre piété. Comme on lui reprochait quelques fois de donner trop de temps aux pieux exercices : "Les hommes sont étranges, disait-il ; on me fait un crime de mon assiduité à la prière, et on ne dirait rien si j’employais des heures plus longues à jouer aux jeux de hasard, à courir les bêtes fauves, à chasser aux oiseaux." 

Devenu roi, il voulut établir avant tout le règne de Dieu, bien convaincu que c’était le meilleur moyen d’affermir sa propre autorité. On connaît sa loi condamnant les blasphémateurs à subir aux lèvres la marque d’un fer rougi au feu. Un des plus beaux jours de sa vie fut celui où, les yeux baignés de larmes, il alla au-devant des religieux qui apportaient d’Orient la sainte Couronne d’épines, et la porta, pieds nus, dans sa capitale. 

A la suite d’une maladie mortelle, guéri miraculeusement, il obéit à une inspiration du Ciel qui l’appelait aux Croisades. On le vit, dans ces luttes gigantesques, qui avaient pour but la conquête des Lieux Saints, faire des prodiges de valeur qui le mettaient au rang des plus illustres guerriers. On se tromperait en croyant que le bon et pieux roi n’eût pas toute la noble fierté qui convenait à son rang. Les Sarrasins, qui le retinrent longtemps captif, après une désastreuse campagne, eurent lieu d’admirer sa grandeur d’âme, sa foi et son courage. 

De retour en France, il s’appliqua plus que jamais à faire de la France un royaume puissant et chrétien ; sa vertu le faisait regarder comme l’arbitre des princes d’Europe. On sait avec quelle justice paternelle il réglait les différends de ses sujets. Saint Louis fut aussi un modèle du pur amour conjugal ; il avait fait graver sur son anneau cette devise : "Dieu, France et Marguerite." 

Il mourut de la peste près de Tunis, en se rendant à une nouvelle Croisade, le 25 août 1270, après quarante-quatre ans de règne. Un beau monument s’élève sur le lieu de sa mort. 

Sainte Louise

Sainte louiseLouise de Marillac perdit sa mère dès sa première enfance et son père à l’âge de treize ans. Son attrait pour la piété et la pénitence la portait vers la vie cloîtrée des Clarisses. Mais la faiblesse de sa santé la retint dans le monde. Son isolement et les instances de sa famille l’engagèrent dans les liens du mariage. 

Devenue veuve au bout de quelques années, elle put enfin suivre entièrement les aspirations à la vie d’oraison, d’austérité, et de dévouement qui ne l’avaient jamais quittée. 

Sous la direction de saint Vincent de Paul, elle fut chargée d’abord de visiter, d’activer et de multiplier les Confréries de Charité qu’il avait établies à Paris et aux alentours. Mais l’action passagère de ces Confréries ne suffisait pas à guérir des misères continuelles. 

Louise de Marillac, de concert avec son sage et zélé directeur, s’adjoignit donc quelques filles dévouées qui se consacrèrent entièrement au service des pauvres et des malades, ainsi qu’à l’instruction chrétienne de l’enfance. 

C’était le grain de sénevé qui deviendrait un grand arbre, sous le nom de Compagnie des Filles de la Charité, et qui étendrait ses rameaux sur toutes les misères humaines. Aussi le saint directeur disait-il un jour à Louise de Marillac et à ses filles : "Courage, mes filles, si vous êtes fidèles à Dieu, Il vous fera la grâce de faire de grandes choses dont on n’a jamais ouï parler. Ne le voyez-vous pas déjà ? Avait-on jamais entendu dire que des filles allassent servir de pauvres criminels ? Avait-on vu des filles se donner au service des pauvres enfants abandonnés ? A-t-on jamais ouï dire que des filles se soient données à Dieu pour servir des fous... ? Avez-vous jamais ouï dire, écrivait-il un autre jour à Louise de Marillac, que des filles aient été aux armées pour soigner les blessés ?" 

Toutes ces oeuvres extérieures de charité, inouïes jusqu’alors, ne pouvaient procéder que d’une intense charité intérieure, comme cette charité elle-même ne pouvait naître que d’une foi extraordinairement vive chez Louise de Marillac. C’est là, en effet, ce qui soutenait ses forces corporelles, toujours chancelantes. 

Aussi le Pape Pie XI déclarait-il, en proclamant les miracles de notre sainte, que les plus grands de tous étaient ceux de sa vie, de ses oeuvres, et de sa postérité, composée aujourd’hui de quarante mille religieuses. Saint Ignace naquit au château de Loyola, en Espagne. Il fut d’abord page du roi Ferdinand V ; puis il embrassa la carrière des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de vivre en chrétien, dirigé uniquement par l’orgueil et l’amour des plaisirs. De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l’un des premiers chevaliers chrétiens de tous les âges. 

Saint Ignace de Loyola (1491-1556)

Saint Ignace de LoyolaAu siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l’extrémité et reçut les derniers sacrements. Il s’endormit ensuite et crut voir en songe saint Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. A son réveil, il se trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe. 

Pour se distraire, il demanda des livres ; on lui apporta la Vie de Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d’abord sans attention, puis avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat ; mais enfin la grâce l’emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi, il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour. Il commença à traiter son corps avec la plus grande rigueur ; il se levait toutes les nuits pour pleurer ses péchés. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par l’entremise de la Sainte Vierge, refuge des pécheurs, et Lui jura une fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière, tenant en Ses bras l’Enfant Jésus. 

Peu après, Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze, pour s’y livrer à des austérités qui n’ont guère d’exemple que dans la vie des plus célèbres anachorètes : vivant d’aumônes, jeûnant au pain et à l’eau, portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en oraison. Le démon fit en vain des efforts étonnants pour le décourager. C’est dans cette solitude qu’il composa ses Exercices spirituels, l’un des livres les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes. 

Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents faits merveilleux de sa vie, pour rappeler celui qui en est de beaucoup le plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus (1534), que l’on pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la chrétienté. Cette fondation est assurément l’une des plus grandes gloires de l’Église catholique ; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat, rien ne devait être étranger à la Compagnie d’Ignace. 

Les vertus du fondateur égalaient ses grandes oeuvres ; elles avaient toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui : Ad majorem Dei gloriam ! "A la plus grande gloire de Dieu !"